Le personnel des soins palliatifs a besoin d’un échange direct

© © Unsplash

Plus les professionnel·les de la santé communiquent entre eux lorsqu’ils s’occupent de malades en phase terminale, meilleurs sont les soins et la satisfaction des patient·es. Les facteurs organisationnels influençant l’échange d’informations ont fait l’objet d’une étude menée par l’Université de Bâle et la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse auprès de 379 médecins et soignant·es travaillant dans les soins palliatifs en Suisse.

Selon ces professionnel·les de la santé, les facteurs déterminants pour une circulation efficace des informations sont notamment : des réunions d’équipe en face à face, des sessions de feedback et l’utilisation de directives de communication. Dans les soins de base, des valeurs professionnelles partagées – comme l’accent mis sur le bien-être des patient·es – sont utiles. L’équipe de l’étude dirigée par la psychologue Reka Schweighoffer recommande de tenir compte de ces facteurs lors de l’organisation des équipes de soins palliatifs. Étonnamment, le dossier électronique du patient est considéré comme peu utile pour l’échange d’informations – peut-être parce que son utilisation en Suisse n’est obligatoire dans les maisons de soins palliatifs que depuis peu, et qu’elle reste facultative pour les soins à domicile.

R. Schweighoffer et al. : Organizational determinants of information transfer in palliative care teams: A structural equation modeling approach. PLoS ONE (2021)External Link Icon