Spark : 28 nouveaux projets originaux sélectionnés

La phase pilote de Spark, l’instrument du FNS qui soutient l’innovation, s’est achevée. Comme le montrent les 28 nouveaux projets, cet instrument contribue à augmenter la diversité de la science.

Le FNS a lancé l’instrument pilote Spark en 2019 pour soutenir des projets visant à tester ou développer rapidement de nouvelles idées, approches et méthodes scientifiques non conventionnelles. Grâce à une évaluation en double aveugle, le FNS garantit que l’évaluation des requêtes se focalise en premier lieu sur les idées. Les chercheuses et les chercheurs n’ont par ailleurs pas besoin de baser leurs travaux sur des données préexistantes et la prise de risques est explicitement souhaitée.

En 2020, une mise au concours a de nouveau eu lieu pour Spark. Lors d’une première session d’évaluation, le FNS a sélectionné 73 projets. Il a fallu procéder à un deuxième appel à projets du fait que de nombreuses requêtes n’étaient pas suffisamment anonymisées (voir encadré).

28 nouveaux projets avec des thématiques très variées

Lors de la seconde mise au concours de 2020, 263 chercheuses et chercheurs ont resoumis leur requête. Presque 54 % d’entre eux ont moins de 40 ans ; environ 85 % ne sont pas titulaires d’une chaire de professeur·e et 69 % n’ont jamais bénéficié d’un soutien financier de la part du FNS. Angelika Kalt, directrice du FNS, donne son appréciation : "Le principe de Spark semble faire ses preuves. Nous avons reçu de nombreuses propositions de projets de la part de jeunes chercheuses et chercheurs ainsi que de nouveaux requérant·es. Rendre la science encore plus diversifiée, voilà l’un de nos objectifs et nous l’avons atteint."

Le FNS a sélectionné 28 projets au cours de la seconde session d’évaluation de 2020. La majorité de ces projets ont une durée de douze mois. Les travaux commenceront entre le 1er janvier et le 1er avril 2021 et une enveloppe globale de 2,72 millions de francs leur a été attribuée.

Comme l’illustrent les trois exemples suivants, l’éventail des sujets est large :

  • À l’Institut de recherche AO à Davos, Andrea Vernengo teste une nouvelle méthode d’impression 3D qui vise à créer artificiellement des tissus de disques intervertébraux.
  • Au moyen de la pièce de théâtre "The Enchanted Island" d’Evgueni Kharitonov, Alexander Markin de l’Université de Zurich étudie ce que les personnes handicapées et les minorités ont apporté à la culture dominante au cours de l’époque soviétique tardive.
  • Afin de mieux prévoir les effets du changement climatique, Manuel Chevalier de l’Université de Lausanne examine s’il est possible d’améliorer les modèles spatio-temporels en paléoclimatologie en intégrant les sources d’incertitudes spatiales des données sur les pollens fossiles.

Évaluation de la phase pilote

La phase pilote de Spark s’est achevée avec cette seconde mise au concours. Le FNS évaluera cet instrument d’encouragement dans le détail au cours de l’année prochaine. C’est la raison pour laquelle il ne lancera pas d’appel à projets en 2021. Ensuite, le FNS décidera de la pérennité de l’instrument Spark sur la base de l’évaluation et en fonction du budget à disposition.

Un deuxième appel à projets en 2020 en raison de requêtes identifiables

Pour que le FNS puisse procéder à une évaluation en double aveugle, les requêtes doivent être totalement anonymes. Or, parmi les requêtes parvenues au 11 mars 2020, presque 30 % contenaient des données sur leur auteur·e dans les métadonnées de la description du projet (propriétés du document PDF) ; il n’était dès lors pas possible de garantir l’anonymat des requérant·es. Le nombre exceptionnellement élevé de demandes rejetées suggère que les exigences strictes formulées en matière d’anonymisation ont été mal interprétées. Le FNS a révisé les directives correspondantes et invité les chercheuses et chercheurs concernés à soumettre à nouveau leurs requêtes – de manière totalement anonyme – en juin 2020.

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