200 bourses pour postdoctorantes et postdoctorants
Le FNS soutient 182 postdoctorantes et postdoctorants qui élargissent leur expérience de recherche à l’étranger. Par ailleurs, 18 boursières et boursiers obtiennent un subside de retour en Suisse.
Depuis début 2021, le FNS encourage la mobilité au niveau postdoc avec un seul instrument : Postdoc.Mobility. L’ancien instrument Early Postdoc.Mobility y a été intégré. Grâce aux bourses Postdoc.Mobility, les chercheuses et chercheurs approfondissent leurs connaissances, augmentent leur indépendance et renforcent leur profil scientifique.
Pour la première mise au concours 2021, 402 chercheuses et chercheurs ont soumis une requête pour une bourse de mobilité ou un subside de retour. Le Conseil de la recherche a à présent approuvé 200 requêtes. Cela correspond à un taux de réussite global de 49,8 %. Avec 83 subsides accordés à des femmes (41,5 %), l’objectif de 40 % de femmes a été dépassé.
Diversité des pays et des disciplines
Les jeunes chercheuses et chercheurs soutenus par une bourse de mobilité passent en moyenne 22 mois dans un institut de recherche à l’étranger afin de poursuivre leur formation scientifique. Ils reçoivent en moyenne 106 000 francs au total pour ces presque deux ans. La bourse permet aux chercheuses et chercheurs de couvrir une partie de leurs frais de subsistance, et comprend également des fonds de recherche ainsi que les frais de voyage.
Avec un total de 89 boursières et boursiers, les États-Unis sont le pays le plus souvent choisi pour un séjour de recherche. 36 chercheuses et chercheurs ont sélectionné un institut hôte en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord. Entre 11 et 14 boursières et boursiers poursuivront leur formation scientifique en Allemagne, en France, au Canada ou aux Pays-Bas. Les autres pays choisis par les chercheuses et chercheurs vont de la Finlande au Kirghizstan et à la Nouvelle-Zélande.
Les boursières et boursiers feront progresser leurs recherches à l’étranger dans plus de 60 disciplines, allant de l’astronomie à la géologie, en passant par l’économie et la zoologie.
Faciliter le retour
Les subsides de retour permettent aux boursières et boursiers qui ont déjà bénéficié d’un financement de réintégrer la place scientifique suisse après un séjour à l’étranger. Ils peuvent terminer leur projet commencé à l’étranger en Suisse ou lancer un nouveau projet de recherche. 18 chercheuses et chercheurs ont reçu un subside de retour, la majorité d’entre eux (61 %) menant des recherches dans les sciences humaines et sociales. Les subsides sont accordés pour une durée moyenne de 12 mois. Pendant cette période, les bénéficiaires sont employés dans une haute école suisse ; le subside de retour couvre leur salaire et les fonds de recherche.