Anomalies cardiaques chez le nouveau-né, artisanat traditionnel, gestion de la faune sauvage, ou encore recyclage du plastique : avec 261 millions de francs, le FNS finance 332 projets de recherche déterminants.
Les jeunes adultes s’intéressent de moins en moins à la politique. Ils se détournent notamment des vecteurs d’informations véhiculant les messages et analyses politiques. Sur les réseaux sociaux, les influenceuses et influenceurs essaient pourtant d’encourager les jeunes à aller voter pour la première fois. Un projet du Professeur Frank Esser, de l’Université de Zurich, aborde ce sujet afin de savoir si et comment ces influenceuses et influenceurs favorisent l’engagement politique des jeunes, et d’analyser leur influence générale sur la participation politique. L’équipe de recherche étudie ces questions en particulier dans les pays où des élections ont eu lieu récemment, ou se dérouleront bientôt, comme en Allemagne, en Pologne et aux Etats-Unis. Les résultats de recherche devraient aider à améliorer l’engagement politique de la jeunesse.
Le FNS apporte sa contribution : cette étude fait partie des 332 nouveaux projets de recherche financés par le FNS dans le cadre de l’encouragement de projets (les projets Weave et Lead Agency n’ont pas été pris en compte dans ces statistiques). L’encouragement de projet est l’instrument le plus important du FNS et donne lieu à une mise au concours deux fois par an.
881 requêtes ont été évaluées dans le cadre de la mise au concours d’octobre. Le FNS a accepté un bon tiers d’entre elles et les financera au cours des années à venir avec une enveloppe totale de 260,6 millions de francs. 36 % des projets relèvent du domaine des sciences de la vie, et 29 % des sciences humaines et sociales. D’autres concernent les mathématiques, les sciences naturelles et les sciences de l’ingénieur (23 %) ou des projets interdisciplinaires (12 %).
La plupart des requérant·es travaillent dans une université (56 %), et un peu plus d’un quart (28 %) travaillent dans le domaine des EPF. Le pourcentage de chercheuses et chercheurs menant leurs projets dans les hautes écoles spécialisées, hautes écoles pédagogiques et autres institutions a encore augmenté par rapport aux dernières mises au concours (passant de 7 à 13 %, pour atteindre 16 % désormais). Par ailleurs, les femmes sont de mieux en mieux représentées : 32 % des requêtes acceptées ont été déposées par des femmes (contre 31 % pour la mise au concours précédente).
La prochaine mise au concours pour l’encouragement de projets est déjà lancée : le délai de soumission est fixé au 1 octobre 2024.
Sciences humaines et sociales
De nombreuses formes d’artisanat traditionnel alpin risquent de disparaître et de tomber dans l’oubli. A la Haute école d’art et de design de Bâle, Christine Schranz entend éviter cela : elle étudie le savoir-faire artisanal local et le consigne dans une archive numérique en libre accès.
Sciences de la vie
Projets interdisciplinaires
Mathématiques, sciences naturelles et de l’ingénieur