Conseil de la recherche – compétences élargies, l’évaluation fait toujours partie du mandat
Lors de sa réorganisation, le FNS a défini les attributions du Conseil de la recherche dès 2025. Celui-ci disposera de compétences stratégiques supplémentaires. En outre, il continuera d’assumer l’évaluation des projets.
Le Conseil de la recherche est l’organe scientifique du FNS. Composé d’une centaine de scientifiques de premier plan, il est responsable de l’évaluation de plusieurs milliers de projets par an et détermine leur financement. Le Conseil, qui fonctionne sur la base d’un système de milice, est soutenu par de nombreux comités d’évaluation composés d’environ un millier d’expert·es de Suisse et de l’étranger.
Garantir de bonnes conditions
Dans le cadre de la réorganisation du FNS, le Conseil de la recherche assumera des tâches supplémentaires à partir de 2025. Il disposera désormais d’une commission qui s’occupera de questions stratégiques. Cette commission pourra instituer des groupes de travail, par exemple sur la recherche ouverte, l’égalité des chances dans la recherche ou la coopération internationale. Conformément à son mandat, le Conseil de la recherche souhaite ainsi garantir à l’avenir de bonnes conditions pour la recherche scientifique et son encouragement en Suisse.
L’évaluation fait toujours partie du mandat
Le Conseil de la recherche continuera à assumer la responsabilité de l’évaluation des projets de recherche à compter de 2025. Il présidera les comités d’évaluation, décidera de l’attribution des subsides tout en garantissant la haute qualité des procédures d’évaluation.
Le Conseil de fondation du FNS a également décidé que les membres du Conseil de la recherche pourront continuer à évaluer des projets de recherche, en plus de leurs tâches stratégiques et de leur fonction de direction. Cette décision tient compte des impératifs en matière de répartition des rôles. Les membres du Conseil de la recherche estiment que la pratique de l’évaluation est essentielle pour suivre de près les développements les plus récents de la recherche et transférer ce savoir et cette expérience dans la politique d’encouragement du FNS.
Position renforcée
« Avec cette réorganisation, nous renforçons la position du Conseil de la recherche et utilisons encore mieux les compétences exceptionnelles de ses membres. Leur mission gagne en importance, en complexité et en diversité – le traitement de thèmes stratégiques en est un exemple », explique Jürg Stahl, président du Conseil de fondation. « Nous renforçons ainsi également le principe selon lequel la communauté scientifique participe elle-même à l’encouragement de la recherche sur mandat de la Confédération. Cette marge de manœuvre est primordiale pour le travail et le succès du FNS. »
Le Conseil de la recherche comptera désormais 80 membres au maximum. Les détails de sa future organisation et de ses tâches seront élaborés par le FNS au cours des prochains mois. Comme lors de la réorganisation globale commencée en 2022, il procédera à des consultations internes et externes. « Nous aborderons la suite de la réorganisation en étroite concertation avec les chercheuses et chercheurs. Notre objectif est de garantir la qualité élevée actuelle de l’évaluation des projets, même avec un nombre croissant de requêtes issues de domaines très différents, et de continuer à utiliser au mieux l’expertise des scientifiques pour l’évaluation », dit Jürg Stahl.
Une nouvelle organisation
La réorganisation se fonde sur les statuts totalement révisés du FNS, approuvés par le Conseil fédéral en juin 2023. Avec ces statuts, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2024, le FNS pose les bases de sa nouvelle organisation, selon les exigences d’une bonne gestion organisationnelle. Les tâches et les responsabilités seront de la sorte clairement définies et les processus transparents.
Les statuts précisent les compétences en matière de stratégie : le Conseil de fondation reste responsable de la direction globale du FNS, tandis que le Conseil de la recherche sera à l’avenir davantage impliqué dans la définition des instruments et des mesures d’encouragement. Autre nouveauté : les hautes écoles et les organisations scientifiques feront valoir leurs intérêts au sein d’une Assemblée des délégué·es.